Suite aux élections présidentielles, le gouvernement souhaite revenir sur la réforme des rythmes scolaires à l’école primaire.
La décision reviendra aux communes après discussion avec les familles et les enseignants. Une première réunion entre la mairie, les représentants des parents d’élève et les enseignants se déroulera ce lundi 29 Mai 2017.
Nous seront présent et nous vous ferons un retour de cette première rencontre.
L’organisation du temps scolaire à l’école
[archive] Organisation du temps scolaire à l’école – Les réponses à vos questions [Rythmes scolaires] – Brève – 23/06/2015
Pourquoi une semaine de 5 matinées ? Comment sont adaptés les horaires en maternelle ? Comment sont encadrées les activités périscolaires ? Toutes les réponses à vos questions sur l’organisation du temps scolaire….
1. En quoi une semaine avec 5 matinées de classe est-elle préférable pour les écoliers ?
2. Que changent les nouveaux horaires pour les familles ?
3. Le nombre d’heures d’enseignement a-t-il augmenté ?
4. Comment les horaires sont-ils adaptés pour la maternelle ?
5. Comment les activités périscolaires sont-elles encadrées ?
6. Qui finance cette réorganisation ?
7. En quoi consistent les assouplissements accordés à certaines communes ?
1. En quoi une semaine avec 5 matinées de classe est-elle préférable pour les écoliers ?
Une semaine avec 5 matinées d’enseignement permet aux enfants de bénéficier d’un temps supplémentaire pour mieux apprendre. Une matinée de plus à l’école, c’est un « pic de concentration » de plus pour les apprentissages.
Nous savons à quel point le resserrement des horaires scolaires sur 4 jours a été néfaste. Garder ce lien toute la semaine entre l’école et les enfants, c’est mettre les élèves dans les meilleures conditions possibles pour progresser. Du point de vue des enseignants eux-mêmes, la matinée supplémentaire offre un cadre de travail dans lequel les apprentissages sont mieux répartis sur la semaine, avec des journées plus équilibrées et des temps de travail organisés aux moments où la concentration des élèves est la plus grande.
Le temps de classe est optimisé au bénéfice de tous les élèves qui peuvent ainsi mieux assimiler les connaissances et construire les compétences attendues. Les enseignants ayant mis en œuvre la nouvelle organisation du temps scolaire en septembre 2013 ont établi un premier bilan positif et détaillé des bénéfices concrets en termes pédagogiques.
2. Que changent les nouveaux horaires pour les familles ?
Les enfants prennent le chemin de l’école 5 matins par semaine au lieu de 4. La matinée supplémentaire se déroule le plus souvent le mercredi matin. C’est là le principal changement. Le volume d’heures d’enseignement sur la semaine n’est pas modifié (24 heures au total sauf dans le cadre de quelques rares expérimentations), mais certaines journées de la semaine sont allégées pour respecter le rythme de l’enfant. Le temps de présence de l’enfant demeure inchangé mais la nature des activités qu’il y pratique est adaptée à sa capacité de concentration et d’attention.
C’est pourquoi les plages horaires libérées par la nouvelle organisation du temps scolaire sont utilisées pour des activités périscolaires qui nécessitent moins d’effort de concentration pour l’enfant.
Ces activités périscolaires sont proposées par les communes et s’accompagnent d’une prise en charge des enfants au moins jusqu’à 16h30.
Par ailleurs, les activités périscolaires facilitent l’accès à des activités ludiques, sportives, culturelles, artistiques, et contribuent à leur épanouissement et au développement de leur curiosité intellectuelle.
Après 16h30, ou après l’horaire traditionnel de sortie d’école de votre enfant, les communes continueront d’organiser les études, garderies ou centres de loisirs que vous connaissez déjà.
3. Le nombre d’heures d’enseignement a-t-il augmenté ?
Aucune heure de temps scolaire n’est ajoutée aux élèves : ils ont toujours 24 heures maximum de classe par semaine, mais ce temps est modulé en fonction des capacités d’attention des enfants.
La nouvelle organisation du temps scolaire fonctionne selon les principes suivants :
-une semaine de 24 heures de classe (maximum) pour tous les élèves ;
-5 matinées d’enseignement ;
-une pause méridienne dont la durée ne peut être inférieure à 1 h 30.
4. Comment les horaires sont-ils adaptés pour la maternelle ?
Le respect des rythmes biologiques des plus petits est essentiel. Les spécificités liées à la maternelle ont donc été prises en compte afin de permettre aux jeunes enfants d’être dans les meilleures dispositions pour découvrir et apprendre.
Cela passe notamment par le respect de la sieste et des temps de repos : si les après-midi de classe sont plus courtes, les équipes pédagogiques et éducatives veillent toujours à ce que chaque enfant bénéficie du temps de sieste ou de repos nécessaire, et cela en fonction de son âge.
Une attention particulière est également apportée à la présence de repères dans l’école pour que les plus petits se sentent en sécurité. Par exemple, un affichage type trombinoscope avec les photographies, les noms et les fonctions des adultes est souvent prévu afin de permettre aux élèves d’identifier les adultes qui les entourent.
Enfin, avec les nouveaux horaires, les enfants bénéficient d’activités organisées par la commune : l’école et les équipes en charge des activités périscolaires veillent à la bonne articulation entre le temps scolaire et périscolaire.
5. Comment les activités périscolaires sont-elles encadrées ?
Alors que les enfants sont sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire, ce sont les personnels recrutés par les communes qui prennent le relais pendant le temps périscolaire.
Les intervenants, qui habituellement prennent en charge les écoliers après 16h30, sont prêts à animer ce nouveau temps d’activités périscolaires : agents spécialisés des écoles maternelles (ATSEM), animateurs, éducateurs territoriaux d’activités physiques et sportives.
Les mairies ont également l’habitude d’établir des conventions de partenariat avec des associations ou des clubs sportifs, ou encore de faire appel à des enseignants volontaires, notamment dans le cadre de l’aide aux devoirs.
Les personnes intervenant dans le cadre d’un accueil de loisirs déclaré sont recrutées selon certaines règles. Un ratio minimum est fixé entre le nombre d’adultes et le nombre d’enfants afin de garantir la qualité de l’encadrement et au moins 50 % des personnels d’encadrement requis sont titulaires d’un BAFA ou d’un titre équivalent.
6. Qui finance cette réorganisation ?
Le gouvernement participe au financement de cette nouvelle organisation des horaires à l’école car l’éducation est l’une de ses priorités.
Ainsi, un fonds d’amorçage, mis en place dès 2013, accompagne les communes dans la mise en œuvre des nouveaux horaires. Il les aide à redéployer les activités périscolaires déjà existantes (notamment celles organisées auparavant le mercredi matin) et à en proposer de nouvelles.
L’allocation des aides tient compte des inégalités entre les territoires : chaque commune reçoit 50 euros par an et par enfant scolarisé, et les communes les plus en difficulté bénéficient d’un soutien financier supplémentaire portant cette aide à 90 euros par enfant.
Cette aide financière au développement des activités périscolaires est désormais pérenne. A compter de la rentrée 2015, elle sera versée à toutes les communes pour les écoles maternelles et élémentaires publiques ou privées sous contrat mettant en œuvre les nouveaux rythmes scolaires et pour lesquelles les activités périscolaires sont organisées dans le cadre d’un projet éducatif territorial. La Caisse nationale des allocations familiales s’engage également en créant une nouvelle aide pérenne de 56 euros par an et par enfant pour aider les communes à organiser un accueil de loisirs sur le temps périscolaire.
7. En quoi consistent les assouplissements accordés à certaines communes ?
Afin d’aider les communes qui éprouvaient des difficultés à mettre en œuvre la nouvelle organisation du temps scolaire, les services académiques ont autorisé, à titre expérimental, des adaptations à l’organisation de la semaine scolaire.
Les cinq matinées de classe, correspondant aux pics de concentration des enfants, demeurent obligatoires dans toutes les écoles et pour tous les élèves, afin que les apprentissages fondamentaux se déroulent dans les meilleures conditions.
Des communes ont ainsi choisi de regrouper 3 heures d’activités périscolaires sur une même journée : cette organisation, adaptée d’abord aux besoins des communes rurales, peut faciliter les conditions de déplacement des professionnels en charge de l’animation du temps périscolaire et permettre la mise en place d’activités de qualité.
Dans de rares cas, des communes ont choisi d’alléger la semaine en réduisant le nombre d’heures d’école par semaine et en reportant ces heures sur les vacances scolaires.
Ces organisations ont été prévues dans le cadre d’un projet construit dans la concertation au niveau local, puis validé par le rectorat.
FOCUS
Une réforme dans l’intérêt des élèves qui correspond aux principales préconisations des scientifiques spécialistes des rythmes de l’enfant
Dans un rapport de janvier 2010, l’Académie nationale de médecine soulignait que la désynchronisation des enfants, c’est-à-dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement, entraîne fatigue et difficultés d’apprentissage.
Les chronobiologistes Robert Debré, Guy Vermeil, Hubert Montagner, François Testu et leurs collaborateurs ont, quant à eux, dans le cadre de leurs publications, formulé un certain nombre de préconisations, qui ont été largement partagées lors de la concertation pour la refondation de l’École.
Ces préconisations sont les suivantes :
1/revenir à une semaine de quatre jours et demi, avec une priorité au mercredi matin scolarisé, afin de répartir le travail scolaire sur davantage de jours, de diminuer la durée de toutes les journées scolaires et d’éviter la rupture de rythme causée par un mercredi hors temps scolaire, ce type de rupture étant préjudiciable aux apprentissages des enfants ;
2/avoir une approche globale du temps de l’enfant prenant en compte la nature des trois temps qui composent les 24 heures de la journée, à savoir les temps familiaux, les temps scolaires et les temps récréatifs, sociaux, associatifs, sportifs, artistiques, culturels passés en dehors de la famille et de l‘école ;
3/tendre vers un système d’alternance régulière des plages scolaires et des périodes de vacances ; à cet égard, l’alternance dite « 7-2 », c’est-à-dire sept semaines de classe suivies de deux semaines de vacances, fait globalement consensus ;
4/ penser l’école comme un lieu de vie et d’éducation, au-delà du lieu essentiel d’instruction qu’elle constitue, pour qu’elle permette à chaque enfant de révéler ses possibilités et ses aspirations grâce à des interactions complémentaires et une écoute mutuelle de l’ensemble des acteurs (enseignants, autres éducateurs, familles, collectivités locales, autres partenaires, notamment associatifs).
Ce graphique montre l’évolution de la réforme de 2013, la réforme actuelle proposée par le nouveau gouvernement, qui a l’assentiment des directrices d’écoles de Lardy, de L’UNAAPE et de la mairie de Lardy nous ramènera en arrière.

Les parents qui optent pour 4 jours au lieu de 4,5 jours dont 5 matinées pour des raisons de confort et de choix personnel sans tenir compte de leur enfants sont des irresponsables.
Les études sont unanimes, le passage à 4,5 jours est positif, voire le retour de l’école le samedi matin, c’est positif (en lien rapport OCDE). cf les commentaires ci dessus et les liens avec.
Les enseignants en choisissant de revenir à 4 jours sont des irresponsables, ceci par raison de confort (4 jours de déplacement au lieu de 5) . Cette attitude corporatiste est indigne d’agent du service public. Les arguments sur la fatigue de l’enfant sont fallacieux, certes en maternelle il y a un fond, mais le problème de la fatigue tient plus aux rythmes de travail subient des parents, de l’exposition des enfants aux écrans, l’absence d’activité physique et du couchage tardif des enfants.
La mairie a finalement opté pour consulter les parents, on remerciera les parents de la FCPE.. Mais les termes de cette consultation sont malhonnêtes en laissant entendre que ce retour est inéluctable. La mairie n’a comme boussole qu’une vision gestionnaire, aucune vision politique dans l’intérêt de leur population, une caractéristique de madame la Maire de Lardy (transfert vers la CCEJR, tentative de passage en force de la fusion, expropriation etc..).
Ce « cadeau » de Mr Macron est en bien le signe du désengagement de l’état dans l’éducation de nos enfants, politique du moins disant. Le plus triste est qu’il le fait avec l’aval des enseignants en jouant la carte populiste.
Réf: « https://www.oecd.org/fr/france/vers-un-systeme-d-education-plus-inclusif-en-france.pdf